What do our revolts have to say? In this acidulous, punkish correspondence, Geneviève Béland and Henri Jacob discuss what's next for the world. A veritable call to indignation and mobilisation, LA DERNIÈRE SI LA PERD (THE LAST IF WE LOSE IT) certainly paints a picture of a world out of kilter, but against all the odds it sets out a number of possible solutions. Because ‘without dreams, there would only be nightmares’.
L’autre soir, je jasais justement avec les militantes de notre division locale de Mères au front et on se disait en riant (pour pas pleurer), à quel point on était écœurées de laver des ostis de Ziploc trop tard le soir. […] je peux pas m’empêcher de trouver absurde qu’on s’alourdisse la charge mentale alors que chaque seconde, une industrie propulsée par un système capitaliste boulimique, pulvérise, une a à une, chacune de nos tentatives d’écobienveillance… en nous envoyant des beaux « ba-bye » par le hublot d’une navette (quand ce n’est pas d’un sous-marin).
Authors: Geneviève Béland and Henri Jacob, foreword by Richard Desjardins
Publisher: Les Éditions du Quartz
Publication date: 15 April 2024
Number of pages: 100
Language: French
What do our revolts have to say? In this acidulous, punkish correspondence, Geneviève Béland and Henri Jacob discuss what's next for the world. A veritable call to indignation and mobilisation, LA DERNIÈRE SI LA PERD (THE LAST IF WE LOSE IT) certainly paints a picture of a world out of kilter, but against all the odds it sets out a number of possible solutions. Because ‘without dreams, there would only be nightmares’.
L’autre soir, je jasais justement avec les militantes de notre division locale de Mères au front et on se disait en riant (pour pas pleurer), à quel point on était écœurées de laver des ostis de Ziploc trop tard le soir. […] je peux pas m’empêcher de trouver absurde qu’on s’alourdisse la charge